➡️ 🎧 Écouter l’épisode du podcast “Communiquer ça se cultive” ici
Au printemps 2025, nos fils LinkedIn ont été envahis par un phénomène visuel inattendu : les starter packs.
Des figurines miniatures, sous blister, accompagnées de quelques accessoires symboliques : stylo, tupperware, écouteurs…
Un mème ? Oui. Mais aussi un miroir de nos pratiques communicationnelles.
D’où vient cette tendance ?
Apparu dès 2014 sur Reddit sous forme de collages, le starter pack a trouvé une nouvelle vie grâce aux IA génératives.
Fin mars, la vague est lancée à partir d’un post. Deux semaines plus tard, on compte plus de 4,1 millions de réactions.
Sur LinkedIn, l’effet est décuplé : ce décalage, totalement assumé, dans un réseau habituellement sérieux, entraîne une viralité exponentielle et un capital sympathie immédiat.
Pourquoi un tel succès ? Parce que ce mème permet de :
— Se mettre en scène, avec humour
— Montrer qu’on est à la page techniquement
— Partager une forme de nostalgie générationnelle
— Profiter du boost algorithmique
— Représenter ses salariés, clients ou produits, lorsqu’on et une marque.
Mais ce n’est pas anodin.
Le starter pack, c’est aussi une illustration frappante de la gamification de l’identité.
C’est l’idée que se vendre comme un produit est aujourd’hui une compétence.
C’est enfin la victoire du mimétisme, de la simplification visuelle, de l’image au détriment du message.
Communiquer, ça se cultive. Surtout quand un mème devient votre CV.
➡️ 🎧 L’analyse complète est à retrouver dans le podcast ici
Et vous ?
Avez-vous cédé à la tentation du blister ?
Avez-vous vu passer des starter packs marquants, drôles, agaçants ?
Je serais curieux de lire vos exemples ou vos analyses.