Devenir visible par la bouche des IA

Et si le SEO n’était plus suffisant ?

D’après des projections relayées par Sandrine Vissot-Kelemen (Razorfish / Publicis), les recherches sur les moteurs traditionnels chuteront de 25 % d’ici 2026.

Pourquoi ? Parce que la recherche d’information est en mutation.
Elle cesse d’être une série de clics, pour devenir de plus en plus une interaction avec une IA.

➡️ 🎧 J’en parle dans le dernier épisode de mon podcast « Communiquer ça se cultive »

Havas Market vient même de lancer un outil qui mesure la visibilité des marques dans les réponses générées par les assistants IA.

Dans ce nouveau paysage, la question n’est plus :
Comment être premier sur Google ?
Mais plutôt :
Comment devenir une source que l’IA cite, reformule et intègre dans son propre discours ?

C’est tout l’enjeu du LLMO – Large Language Model Optimization.

Pour explorer cette bascule, j’ai interrogé ChatGPT directement :

« Mon site e-commerce n’est pas encore référencé par des sources d’autorité. Que puis-je faire pour qu’il apparaisse dans les résultats de ChatGPT Web sur un mot-clé spécifique, en partant d’un SEO déjà travaillé ? »

Sa réponse, comme toujours, fut limpide, et presque troublante :
✔️ Reprendre les bases du SEO : intentions de recherche, cocons sémantiques
✔️ Adopter un langage conversationnel : structuré, clair, sans jargon
✔️ Développer une voix éditoriale identifiable
✔️ Être cité… ou faire semblant de l’être, en publiant sur Medium, LinkedIn ou des espaces perçus comme crédibles

Bref, il faut être lisible, singulier, validé… ou simuler avec suffisamment de talent ces états pour être absorbé puis recraché par la machine.

Enfin, une donnée essentielle :
Une requête ChatGPT génère 4 à 10 fois plus de CO₂ qu’une requête Google.

D’où l’urgence d’une pédagogie de l’IA responsable :
📌 Moins de requêtes, mieux formulées = moins de calculs = moins d’impact.

➡️ 🎙 Épisode complet ici : « Devenir visible par la bouche des IA »

Et vous, êtes-vous prêt·e à optimiser votre discours pour les IA ?