Reconduite pour un troisième mandat consécutif, Delphine Ernotte Cunci entre dans l’histoire de France Télévisions.
Écouter l’épisode complet du podcast « Communiquer ça se cultive »
Mais cette longévité est-elle le signe d’une vision… ou d’un remarquable sens de l’adaptation ?
Depuis 2015, la stratégie est claire : moderniser l’image du service public. Exit Pujadas, Lepers, Sébastien. Place à Lapix, au numérique, aux formats natifs sur TikTok.
Résultat ? Une offre rajeunie, une plateforme unifiée (france.tv), un fleuron comme Dix pour cent qui rayonne à l’international.
Mais derrière cette vitrine progressiste, des fissures apparaissent :
• En 2017, les journalistes votent à 84 % une motion de défiance : centralisation, verticalité, perte d’autonomie des rédactions.
• Les réformes de l’information politique sont accusées de céder à l’infotainment, transformant le débat en talk-show.
• Le dialogue social passe après les plans d’économies.
Et aujourd’hui ?
C’est la candidate la plus favorable à la future holding de l’audiovisuel public qui est reconduite.
La récente éviction annoncée d’Anne-Sophie Lapix – connue pour sa pugnacité politique – n’est-elle pas un signal adressé à l’exécutif ?
👉 La reconduction de la dirigeant du groupe France Télévisions n’est donc pas neutre : elle confirme un modèle, un style de gouvernance, une orientation éditoriale.
Mais elle pose une question simple : sait-on encore inventer quand on a trop appris à durer ?
Retrouvez l’analyse complète dans l’épisode du podcast « Communiquer ça se cultive »
Et vous, que vous inspire cette longévité inédite à la tête du service public audiovisuel ?
Je serais curieux de lire vos points de vue.