54 % des États-Uniens citent les réseaux sociaux en premier, contre 50 % pour la TV.
Une rupture symbolique… mais surtout structurelle.
Écouter l’épisode complet du podcast « Communiquer ça se cultive »
Chaque année, le Reuters Institute (Oxford) publie une photographie mondiale des usages médiatiques.
Le rapport 2025 est clair : le basculement est générationnel, mais il touche désormais tous les âges.
Chez les 18-24 ans :
✔ 44 % s’informent d’abord via les réseaux
✔ 14 % vérifient une info douteuse… sur ces mêmes plateformes
✔ TikTok, YouTube, Instagram, Facebook : six réseaux dépassent chacun les 10 % de reach hebdomadaire
Ce n’est plus une info — c’est un flux.
Et dans ce flux, on se perd. 40 % des publics déclarent éviter activement les actualités, un record.
Pourquoi ?
– Parce que l’info fatigue.
– Parce qu’elle inquiète, agace, décourage.
– Et parce que la confiance se délite : seuls 4 sur 10 disent croire la plupart des infos, la plupart du temps.
La défiance monte, mais l’envie de comprendre reste là.
Le rejet ne porte pas sur le journalisme, mais sur certains circuits médiatiques perçus comme biaisés ou commerciaux.
Dès lors, les médias traditionnels font face à deux défis majeurs :
- Repenser leurs formats (65 % des personnes regardent des vidéos d’actualité)
- Repenser leurs modèles économiques, face à des plateformes qui captent à la fois l’audience… et la publicité.
🎧 Écoutez l’épisode complet ici pour aller plus loin
Et vous, à qui faites-vous confiance pour vous informer aujourd’hui ?
Communiquer ça se cultive, surtout si la défiance envers l’information devient la norme.