Le 10 juin 2025, la Commission d’enquête sur TikTok a auditionné plusieurs influenceurs.
L’objectif : comprendre les effets psychologiques de la plateforme sur les mineurs.
Le résultat : un choc entre deux types d’autorités.
🎧 Écouter l’épisode complet de « Communiquer ça se cultive »
D’un côté, les député·e·s cherchent à interroger des propos jugés sexistes ou problématiques.
De l’autre, des figures du web rejettent le mot « influenceur », se disent « animateurs », « créateurs », et opposent une défiance spectaculaire.
Le plus marquant ?
Alex Hitchens, confronté à ses déclarations, coupe sèchement la visioconférence avec un glacial : « Au revoir monsieur, bonne journée ».
Un acte de contestation autant qu’un moment taillé pour TikTok.
Le président de la commission s’en défend : ce n’est pas un tribunal.
Mais en répétant à l’envi cette formule, il reconnaît que cette perception peut malgré tout exister.
Cette audition est plus qu’un fait divers parlementaire :
c’est un révélateur de ce qui se joue aujourd’hui entre pouvoir institutionnel et pouvoir d’influence.
Quand la loi tente d’exercer son autorité sur des figures qui n’obéissent qu’à l’algorithme,
quand la parole législative se heurte à la logique de la viralité,
alors s’ouvre un vrai débat sur qui a le droit de dire quoi, et à qui.
Dans cet épisode, je décrypte cette séquence inédite, ses enjeux symboliques, et ce qu’elle dit de notre époque.
🎧 Écouter ici
Communiquer ça se cultive… surtout quand la rhétorique de l’autorité rencontre celle de la punchline.
—
Que vous inspire ce face-à-face ?
Le Parlement est-il encore audible dans une démocratie de l’attention ?
Vos réactions sont bienvenues